
Après son échec au Mondial des clubs, le WAC peut-il rebondir ou va-t-il sombrer ? Le Wydad Casablanca a quitté la Coupe du monde des clubs par la petite porte. Trois défaites, zéro point. L’échec mondial des Rouges suscite une vague de colère au sein de ses supporters et sympathisants. Mais la vraie question reste posée : le WAC peut-il se relever ?
Après son échec au mondial des clubs, le WAC est à un tournant décisif
Cette déroute dépasse le bilan sportif. Elle reflète un malaise plus profond. Le supporters de ce club légendaire, s’interrogent sur son avenir immédiat. Le risque d’implosion n’est pas à écarter, surtout si les dirigeants ne tirent aucune leçon de cette claque mondiale.
Une colère qui explose sur les réseaux
Sur Facebook, les supporters n’ont pas mâché leurs mots. Le président Hicham Aït Mena est ouvertement ciblé. Les critiques fusent sur sa gestion jugée improvisée, son manque d’anticipation et des choix incompréhensibles.
Un mercato sans stratégie claire
Le recrutement du WAC pour le Mondial a manqué de cohérence.
Plusieurs joueurs, comme Omar Al Somah, sont arrivés au dernier moment, sans avoir le temps de s’intégrer.
« Je suis ici juste pour le championnat », a-t-il lâché. Une déclaration qui illustre bien l’absence de projet sportif clair.
D’autres recrues n’ont pas pesé, faute de préparation et de vision à long terme.
Revoir le modèle avant qu’il ne soit trop tard
L’échec mondial du WAC doit marquer un point d’arrêt. Si le club veut rebondir, il devra :
- Repenser sa politique de recrutement
- Donner les clés du sportif à un staff compétent
- Communiquer avec ses supporters pour restaurer la confiance
Le WAC joue gros. Il n’a plus le droit à l’erreur.
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