Transferts Lions de l’Atlas : le grand chambardement à l’approche de la CAN. Alors que le compte à rebours de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025 est lancé, les joueurs de l’équipe nationale ont vécu un été agité. Pas moins de onze joueurs sur les 27 convoqués par Walid Regragui pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 ont connu un transfert cet été, soulevant une question cruciale : ce mercato est-il une aubaine ou un risque à quelques mois de la CAN à domicile ?
Entre défis d’adaptation, recherche de temps de jeu et ambition sportive, le sélectionneur doit suivre chaque joueur afin de ne sélectionner que ceux qui sont en excellente forme. Le plus grand défi pour les joueurs ayant changer de club et de s’imposer avec leurs nouveaux clubs.
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Transferts Lions de l’Atlas : stabilité chez les gardiens
Aucun mouvement n’est à signaler chez les gardiens de but. Yassine Bounou, pierre angulaire du Onze national, demeure la numéro 1 d’Al-Hilal en Arabie Saoudite. Munir Mohamedi (RS Berkane) et le nouveau venu Mehdi Lahrar (Raja CA) complètent un poste qui respire la sérénité.
Transferts Lions de l’Atlas : petits mouvements en défense
En défense, deux mouvements majeurs sont à noter. Nayef Aguerd a quitté West Ham United pour retrouver la Ligue 1 et l’Olympique de Marseille, un choix stratégique pour retrouver du temps de jeu dans un championnat qu’il connaît. Ce transfert semble plutôt être bénéfique pour le joueur et pour les Lions de l’Atlas. Normalement et eu égard des difficultés de la défense olympienne, Aguerd devra avoir du temps de jeu du côté du Vélodrôme. De son côté, Jaouad El Yamiq a quitté Al-Wehda FC pour Al-Najma SC, toujours en Saudi Pro League, visant très probablement une place de titulaire plus assurée.
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Transferts Lions de l’Atlas : le milieu de terrain : le cœur battant du mercato
C’est incontestablement le secteur qui a connu le plus de remous, avec pas moins de six internationaux qui ont pris un nouveau départ.
Plusieurs joueurs ont choisi de rebondir après des situations compliquées. Azzedine Ounahi (OM → Girona FC) a rejoint LaLiga pour tenter de relancer sa carière après un prêt fructuant au Panatinaïkos. De leur côté, les grands espoirs Neil El Aynaoui (Lens → AS Roma) et Eliesse Ben Seghir (AS Monaco → Bayer Leverkusen) intègrent deux géants européens, avec l’espoir de s’y imposer. Bilal El Khannouss (Leicester City → VfB Stuttgart) quitte la 2e division anglais pour aller découvrir la Bundesliga. Oussama El Azzouzi (Bologne → AJ Auxerre) et Sofyan Amrabat (Fenerbache → Betis Séville) ont opté pour des prêts afin de gagner du temps de jeu. Sofyan Amrabat.
Hamza Igamane savoure ses débuts réussis
Transferts Lions de l’Atlas : l’attaque : une relève en quête de révélation
Le secteur offensif n’a pas été en reste, avec trois mouvements qui concernent l’avenir proche de la sélection.
Hamza Igamane : Le Pari Audacieux
Le jeune attaquant a forcé son départ des Rangers pour rejoindre le LOSC Lille après une période d’adaptation en Écosse. Un transfert risqué mais qui démontre une immense ambition de percer dans un top 5 européen.
Talbi et Adli : franchir un pallier
Chemsdine Talbi (Club Bruges → Sunderland) et Amine Adli (Bayer Leverkusen → Bournemouth) ont tous deux choisi de quitter leurs clubs pour se confronter aux meilleurs en Premier League, le meilleur championnat du monde. Un pari risqué pour les deux joueurs qui bénéficiaient respectivement d’un statut de titulaire au Club Brugges et au Bayer 04 Leverkusen.
Transferts des Lions de l’Atlas : pari réussi ou risque inutile ?
La question reste entière. Si ces changements sont motivés par une volonté légitime de progression, ils représentent un défi immense à si court terme de la CAN. L’apprentissage d’un nouveau système de jeu, l’adaptation à un nouveau pays, une nouvelle langue et une nouvelle culture peuvent peser sur la performance et la concentration des joueurs.
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Transferts Lions de l’Atlas : Walid Regragui devra évaluer rapidement l’état mental et physique de ces joueurs en mutation. Leur capacité à s’adapter rapidement sera cruciale pour les ambitions marocaines. La réponse se fera sur les pelouses d’entraînement et, surtout, sur les terrains européens et autres avant la CAN. Si d’ici décembre, tous ces joueurs jouent de manière régulière dans leur club, ça sera un pari réussi. Mais si au contraire ces joueurs ou la plupart d’entre eux cirent les bancs de touche : c’est un risque inutile.
Par : Abderrahman ICHI
Séance d’entraînement en nocturne des Lions de l’Atlas au complexe de football Moahhmed VI.
Séance d’entraînement des Lions de l’Atlas au complexe de football Mohammed VI en préparation des deux matchs des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 respectivement contre le Niger et la Zambie.
