Ligue 1 : l’OM ne digère pas la sanction de Benatia et saisit la CNOSEF. La FFF a confirmé en appel la suspension de Mehdi Benatia, directeur du football de l’Olympique de Marseille (OM). L’ancien international marocain écope de trois mois ferme et trois mois avec sursis.
L’incident remonte au 14 janvier 2024, lors du match de Coupe de France entre l’OM et Lille. Mehdi Benatia aurait eu un échange houleux avec le quatrième arbitre, Jérémy Stinat. Selon le rapport de la commission de discipline, Benatia aurait tenu des propos jugés déplacés, ce qui a conduit à sa convocation par les instances du football français.
La FFF a lourdement sanctionnée Benatia, l’OM saisit la CNOSEF
Après une première sanction prononcée en février 2024, l’OM avait décidé de faire appel. Mais la commission d’appel de la FFF a finalement confirmé la décision initiale.
. 3 mois de suspension ferme
. 3 mois de suspension avec sursis
Cette sanction empêche Mehdi Benatia d’exercer son rôle au sein du club pendant la durée de la suspension ferme.
OM : Benatia suspendu 3 mois sur le seul témoignage du 4e arbitre
Un recours auprès du CNOSF
Face à cette sanction jugée sévère, l’Olympique de Marseille a exprimé son mécontentement dans un communiqué officiel. Le club estime que Mehdi Benatia n’a jamais eu d’attitude menaçante envers l’arbitre et dénonce une décision « injuste et disproportionnée »
En conséquence, l’OM a décidé de saisir le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), un organe qui peut émettre un avis sur les décisions des instances sportives françaises. Si le CNOSF juge la sanction excessive, il pourra recommander une réduction de la peine.
Un climat tendu entre l’OM et les instances
Ligue 1 : l’OM ne digère pas la sanction de Benatia et saisit la CNOSEF. Ce nouvel épisode s’inscrit dans un contexte déjà tendu entre l’Olympique de Marseille et les instances du football français. Ces derniers mois, le club phocéen a souvent contesté certaines décisions arbitrales ou disciplinaires. Cette suspension de Mehdi Benatia risque d’accentuer les tensions et d’alimenter le sentiment de persécution que certains au sein du club dénoncent.
