Meryem Hajri : une finale, une revanche, un rêve continental
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Meryem Hajri : une finale, une revanche, un rêve continental

Sur le gazon, elle orchestrait le jeu. Sur le parquet, elle impose le rythme. À 29 ans, Meryem Hajri incarne une nouvelle génération d’athlètes polyvalentes. En 2023, elle frôlait le titre continental avec le SC Casablanca. En 2025, elle revient en finale. Cette fois, en futsal. Et à domicile.

Meryem Hajri : une finale, une revanche, un rêve continental

Meryem Hajri a éclaboussé de son talent la CAN féminine de futsal. Sur le parquet, elle impose le rythme. À 29 ans, Meryem elle incarne une nouvelle génération d’athlètes polyvalentes. C’est à Casablanca, dans les quartiers où les enfants rêvent du Raja ou du Wydad, que tout commence. Rapidement détectée pour sa lecture du jeu, Meryem intègre les structures du football féminin marocain. C’est au SC Casablanca qu’elle explose : en 2023, elle guide le club jusqu’en finale de la Ligue des Champions Féminine de la CAF. Malgré une défaite face à Mamelodi Sundowns (2-0), elle s’impose comme une référence.

« On avait marqué l’histoire. C’était dur de perdre en finale, mais on avait montré qu’on était là. », a-t-elle confié à cafonline.com

Une bascule naturelle vers le futsal

Ce n’était d’abord qu’un complément d’entraînement. Une routine hors-saison. Mais le futsal va vite devenir une passion. En 2024, elle rejoint les Lionnes de l’Atlas en salle. Grâce à sa vision de jeu et sa rigueur tactique, elle devient rapidement indispensable.

« J’ai aimé la vitesse, les automatismes, la réflexion constante. »

Une CAN à domicile, et une finale dans la peau

Le Maroc accueille la CAN féminine de futsal 2025. Portée par son public, la sélection nationale domine la phase de groupes, puis écrase l’Angola en demi-finale (5-1). Mercredi, la Tanzanie sera le dernier obstacle. Hajri sait ce que représente une finale. Elle veut cette fois aller au bout.

« On dit qu’une finale ne se joue pas, elle se gagne. À Rabat, devant notre public, on doit la gagner. »

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Une figure du sport féminin moderne

Le profil de Meryem Hajri incarne cette nouvelle génération de sportives marocaines : techniques, disciplinées, ambitieuses. Elle ne choisit pas entre futsal et football à onze. Elle joue les deux, à fond.

« Le futsal m’apporte autant que le foot à onze. C’est une autre intensité, un autre rythme. Mais la passion est la même. »

Mercredi, les Lionnes de l’Atlas défieront la Tanzanie en finale de la CAN de futsal. Meryem Hajri : une finale, une revanche, un rêve continental. Elle fera tout son possible pour décrocher un tout premier sacre continental. 

Meryem Hajri a éclaboussé de son talent la CAN féminine de futsal. Elle ne lui reste qu’aller chercher le titre face au Tanzanienne. 

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