Maroc – Côte d’Ivoire : un choc, deux styles, une ambition. Depuis le début du tournoi, le Maroc impressionne. Trois matchs de poule, deux victoires et un match nul. Puis une démonstration face à l’Afrique du Sud en quarts (3-1).
Une équipe solide, organisée, disciplinée.
« Le groupe vit bien, il est uni et concentré. Nous savons ce que nous voulons : gagner cette CAN », affirme Elyes Saidi.
Maîtriser la pression du public
Jouer à domicile peut être une force… ou une faiblesse. À Mohammédia, l’ambiance sera bouillante. Le sélectionneur Nabil Baha a préparé ses joueurs à cette pression : « J’ai choisi Mohammédia pour sa tranquillité. Je voulais les garder loin des distractions. » La gestion émotionnelle est au cœur de son plan.
Objectif : la revanche
Le Maroc a déjà connu une finale, en 2023. Défaite cruelle face au Sénégal (2-1). Cette année, les ambitions sont plus grandes. Les Lionceaux sont déjà qualifiés pour la Coupe du Monde U17 (Qatar 2025). Mais ils ne comptent pas s’arrêter là. « Un quart, c’est bien. Mais une demi-finale, ça se joue pour la gagner », insiste Baha.
Les Éléphanteaux sans complexe
La Côte d’Ivoire débarque avec confiance. Deux cartons en poules (4-2 contre le Mali, 6-1 contre la Centrafrique), un nul solide contre l’Angola, puis un exploit face au Sénégal en quarts (0-0, 5-3 t.a.b).
Leur coach est clair :
« On respecte le Maroc, mais on n’est pas là pour regarder. », a assuré le coach ivoirien, Bassiriki Diabaté. Touati et Haidara mènent une attaque explosive. L’équipe est technique, rapide, imprévisible.
Deux styles, une même ambition
Ce match, c’est plus qu’une demi-finale. C’est un duel de styles.
- Le Maroc contrôle, construit, temporise.
- La Côte d’Ivoire percute, accélère, casse les lignes.
Deux visions du foot. Deux chemins vers la gloire.
Une symbolique forte
En janvier 2024, lors de la CAN senior, le Maroc avait battu la Zambie, permettant à la Côte d’Ivoire de se qualifier in extremis. Les Ivoiriens avaient ensuite remporté le tournoi. Mais pas question ici de revanche ou de dette : « Ce serait un manque de respect de penser qu’ils vont nous faciliter la tâche », tranche Baha.
Une école de la vie
Maroc – Côte d’Ivoire : un choc, deux styles, une ambition. Au-delà du résultat, cette demi-finale célèbre le football africain en pleine croissance. « Ce sont des enfants. Ils doivent apprendre à jouer, à perdre, à gagner, à se relever. Ce tournoi, c’est leur école de la vie », conclut le sélectionneur marocain.
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