Le football marocain : entre héritage et défis modernes
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Le football marocain : entre héritage et défis modernes

Jadis, avant le foot-business, notre championnat produisait de talentueux joueurs qui drainaient les foules et constituaient l’ossature du Onze national.

Le football marocain : entre héritage et défis modernes


L’Âge d’Or du Football Marocain

Avant l’ère du football-business, le Maroc formait des joueurs talentueux qui brillaient en Europe. Des légendes comme Larbi Benbarek, Riahi, Tibari, Tatum, Belmahjoub, Abdallah Malaga, Abdeslam Jdidi, Bouderbala, Haddaoui, Krimau, Chicha, Yaghcha, Maaroufi, Safari, Hajri et Fettah Alaoui ont porté haut les couleurs de prestigieux clubs européens.

Un championnat national de haut niveau

Le championnat marocain reposait sur des joueurs locaux issus des divisions inférieures ou des ligues corporatives. Cette stratégie permit au Maroc de remporter son unique Coupe d’Afrique avec une équipe composée uniquement de joueurs locaux.

Les clubs marocains misaient sur la formation, révélant ainsi de nombreux talents. Parmi eux, Maghfour et Smri au MCO, Hamidouch et Camacho au CODM, Moulay Driss et Guezzar au MAS, Allal et Bamous aux FAR, Acila et Faras au Chabab de Mohammedia, Chicha, Krimau et Maaroufi au Difaa d’El Jadida, Houmane, Petchou et Aliouate au Raja, Shaita et Fakhreddine au Wydad, Boussati et Kala au KAC, Slimani et Ghiati à la RSS, Krimau et Khaldy au Kawkab, et bien d’autres encore.

L’influence des joueurs étrangers

Autrefois rares, les joueurs étrangers qui rejoignaient le championnat marocain apportaient une réelle plus-value, à l’image de Moussa Ndaw au Wydad ou de Mensah au Raja.

Aujourd’hui, la formation locale est délaissée au profit d’un recrutement excessif de joueurs étrangers de niveau moyen. Ce phénomène nuit à la compétitivité du championnat, devenu un simple passage pour des joueurs sans réel impact.

Une réforme nécessaire : miser sur la formation

L’équipe nationale repose essentiellement sur des joueurs formés en Europe ou issus de l’Académie Mohammed VI. Pour inverser cette tendance, il est impératif de réguler, voire d’interdire, le recrutement excessif de joueurs étrangers. Une telle mesure contraindrait les clubs à relancer la formation et à exploiter pleinement le potentiel local.

Le football marocain doit retrouver son identité en investissant dans sa jeunesse et en redevenant un vivier de talents pour le pays et le monde.

Par : Mustapha Abou Ibadallah

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