
Botola D1 : les restrictions de déplacement des supporters, une solution qui divise. Au départ exceptionnelles, désormais banales, les restrictions de déplacements de supporters se sont multipliées cette saison en Botola D1. Des mesures qui ôter tout le charme notre championnat. En principe, un match de football, c’est du spectacle. C’est la fête. Ces des moments de célébrations de son équipe préférée. Malheureusement, cette fête et ces célébrations ont tendance à disparaître petit à petit dans nos stades. Et pour cause, les restrictions de déplacement des supporters. En effet, les autorités de certaines villes refusent d’accueillir les spectateurs de certaines équipes estampillés violents. Cette mesure, si elle est compréhensible, ne règle pas en aucun le problème de la violence dans les stades.
En effet, comment expliquer qu’on applique cette sanction à l’ensemble des spectateurs y compris ceux qui sont respectueux de l’ordre établi et qui ne cherchent qu’à célébrer le football.
Le football, un facteur de la promotion touristique
Le football est censé être un facteur de la promotion touristique et commerciale des villes. En règle générale, la ville où se déroule un match de football connait une animation particulière le jour du match. Les commerces y trouvent leur compte. Les clubs hôtes voient leur trésorerie s’enrichir de recettes conséquentes.
Comment peut-on promouvoir notre football si les matchs se jouent devant une poignée de spectateurs. Un classico comme AS FAR-Raja devait justifier sa renommée et se jouer à guichets fermés et non devant un maigre public. Ce choc, à l’instar du derby casablancais est une occasion de donner au monde une belle image sur notre pays qui abritera le Mondial 2030 et la prochaine CAN 2025.
Les responsables de notre championnat et les autorités sont appelés à conjuguer leurs efforts afin de trouver une solution au phénomène du hooliganisme. L’Angleterre, longtemps confrontée à fléau est parvenue à y mettre fin.
Notre pays qui co-organisera le Mondial 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal devrait au plus vite mettre fin aux violences dans nos stades et leurs alentours. Il y va de la réputation de notre football. Opter pour des solutions de facilités ne règle en rien le problème en profondeur. Il est temps de prendre ce problème au sérieux. Les solutions ne manquent pas. Il faut juste les appliquer sans aucun état d’âme pour purifier les stades de fauteurs de troubles.
Mustapha Abou Ibadallah
Botola D1 : les restrictions de déplacement des supporters, une solution qui divise
