
Maroc ou France : Ayyoub Bouadi prend son temps. Choix de sélection : Bouadi prend son temps. À seulement 17 ans, Ayyoub Bouadi est déjà une pépite du LOSC et un titulaire régulier en équipe de France Espoirs. Pourtant, quand on lui parle de son avenir international, le jeune milieu garde la tête froide. Dans une interview accordée à So Foot Club (n° en kiosque dès le 23 avril), il clarifie sa position :
« Ma seule décision actuelle est de me laisser du temps pour choisir. »
Le message est clair : pas de précipitation. Bouadi souhaite réfléchir sereinement à son avenir entre la France et le Maroc, sans pression.
Le potentiel d’Ayyoub Bouadi : « Je suis à 60 % »
Toujours dans les colonnes de So Foot Club, le joueur du LOSC ne cache pas son ambition. Il estime avoir encore une grande marge de progression :
« Je dirais que je ne suis qu’à 60 % de mon potentiel. »
Une déclaration forte, qui montre à la fois sa lucidité et sa détermination. Pour lui, tout reste à construire. Il vise le très haut niveau, sans brûler les étapes.
Ayyoub Bouadi, un milieu influencé par Iniesta et Modrić
Concernant son style de jeu, Ayyoub Bouadi cite deux références absolues. Deux maîtres du milieu de terrain :
- Andrés Iniesta, pour son sens du jeu instinctif.
- Luka Modrić, pour sa classe, sa vision et sa précision technique.
« Quand j’étais petit, Iniesta m’impressionnait. Aujourd’hui, c’est Modrić. »
Deux modèles qui en disent long sur l’exigence qu’il s’impose au quotidien.
Sur son poste, Bouadi avance avec lucidité
Milieu de terrain, Bouadi sait ce qu’il doit améliorer. Il ne se cache pas derrière son talent. Il parle de maîtrise, de maturité, et surtout de progression. Le joueur affirme qu’il n’est pas encore arrivé à son meilleur niveau. Il travaille pour y parvenir. Calmement. Sûrement.
Maroc ou la France : Ayyoub Bouadi prend son temps
Choix de sélection : Bouadi prend son temps. Le choix de nationalité sportive entre le Maroc et la France est un moment crucial pour tout joueur binational. Bouadi le sait. Il ne veut pas se tromper. Et il a raison.
Pour l’instant, il se sent bien chez les Espoirs français. Mais rien n’est figé. Rien n’est définitif. Le Maroc suit sa progression de près. Et l’histoire reste à écrire.
