Hakimi – Dembélé impartialité médias français : un traitement à deux vitesses. Depuis qu’Achraf Hakimi est un candidat crédible au Ballon d’Or 2025, l’attitude des médias français a radicalement changé. Des louanges initiales, on est passé à une critique systématique. En revanche, Ousmane Dembélé bénéficie d’une couverture bien plus clémente, malgré des performances irrégulières. Sa Coupe du monde des clubs médiocre est passée sous silence. Le grand prétendants au Ballon d’or ne figurait même pas dans le Onze type de la compétition. Et ce là n’a pas posé problème à certains qui continue de lui tresser des louanges.
Ballon d’or : Et Maintenant le PSG veut censurer Hakimi
Hakimi – Dembélé impartialité médias français : critique contre indulgence
L’exemple le plus frappant s’est produit lors de la Supercoupe d’Europe contre Tottenham, le 13 août.
Le PSG a remporté le trophée aux tirs au but, mais la presse a ciblé Hakimi comme principal fautif. L’Équipe l’a qualifié de « joueur imprudent défensivement » et a jugé certaines de ses décisions « immatures ».
En parallèle, Dembélé, qui a été fantomatique, et qui a raté une occasion franche et peu pesé dans le jeu, a été épargné. Sa passe décisive sur le but de Ramos est née… d’une ouverture de Hakimi
Hakimi – Dembélé impartialité médias français : un concurrent direct à écarter médiatiquement.
Le contexte explique en partie cette différence de traitement. Avec Dembélé en lice pour le Ballon d’Or, les médias français semblent vouloir protéger ses chances. Les chances de l’un des leurs. Certes, tout au long de sa carrière, le joueur n’a pas été épargné, mais depuis qu’il présente une réélle chance de la France pour le Ballon d’or. On le valorise.
Hakimi, capable de séduire un large panel de votants en Afrique et au-delà, devient alors un concurrent direct à écarter médiatiquement.
Ce déséquilibre illustre l’impartialité flagrante dans la couverture des deux joueurs
Une histoire qui dépasse 2025
Ce favoritisme ne date pas d’hier. En France, le dernier Ballon d’Or français reste Karim Benzema, en 2022. Mais la victoire de l’ancien Lyonnais n’a pas ravi tout le monde en France y compris dans le milieu médiatique. Et tout sait pourquoi. Benzema, malgré son immense talent et sa riche carrière; a toujours était la cible privilégiée de plusieurs médias qui cherchaient à le détruire. En réalité, le dernier Français qui a gagné ce Ballon d’or est Zinedine Zidane en 1998.
Une éternité ! Et cette année où Dembélé représente une vraie chance de la victoire de la France, tout le monde se mobilise pour l’ancien rennais. Et du coup, Hakimi devient une menace à battre pour laisser la voie libre au tricolore. Même s’il n’est pas le seul. Il y a aussi le prodige du Barça Lamine Yamal et bien d’autres joueurs en mesure de gagner.
Le débat en france se focalise négativement sur Hakimi par peur d’éparpillements des voies. Ce qui favoriserait Yamal. Il aurait aimé voir le Marocain faire la fine bouche. Sa sortie médiatique sur Canal+ a agacé plus d’un. Il faut donc le remettre à sa place. D’où cet acharnement aveugle.
Le Marocain, brillant toute la saison, y compris lors des périodes creuses du PSG, a le droit de défendre ses chances et dire qu’il mérite cette distinction mieux que quiconque.
Un débat sur l’équité médiatique
Le Ballon d’Or, créé par France Football, est souvent critiqué pour son caractère subjectif. Des légendes comme Iniesta, Xavi, Ibrahimovic, Henry, Totti ou Maldini… ne l’ont jamais remporté, sans que cela remette en cause leur immense talent.
L’affaire Hakimi – Dembélé impartialité médias français illustre parfaitement les biais qui peuvent influencer l’opinion publique… et peut-être le vote final. De toute façon à force de répéter une info qu’elle soit vraie ou fausse, peut influencer la perception des gens : « effet de vérité illusoire »
L’avis d’un expert
Amine El Amri, chef de service sport du site Le360.ma, résume parfaitement ce paradoxe :
« Le Ballon d’Or est un non-sens. Comment peut-on donner un trophée individuel dans un sport collectif ? »
Une déclaration qui rappelle que, derrière le prestige de la récompense, se cachent souvent des choix subjectifs, où l’impartialité médiatique joue un rôle majeur.
Par : Abderrahman Ichi
Achraf Hakimi a complètement raté sa rentrée des classes !
