Lekjaa stades Mondial 2030 : Fouzi Lekjaa clarifie les choses. Le débat s’intensifie autour de la désignation stades Mondial 2030. En effet, l’Espagne multiplie les signaux pour obtenir la finale. Le dernier en date ? Une sortie médiatique du président du Conseil supérieur des sports espagnol, José Manuel Rodríguez Uribes.
Dans une interview à l’agence EFE, il a déclaré : « Il est logique que la finale se joue en Espagne, à Madrid, qui est la capitale et le siège du plus grand club de l’histoire », en référence au Real Madrid. Une manière d’imposer le Santiago Bernabéu sans concertation.
Comme l’a déjà révélé csport.ma, cette posture s’inscrit dans une stratégie de pression progressive sur la FIFA et ses partenaires marocains et portugais.
Lire aussi : Finale Mondial 2030 : l’Espagne fait pression, le Maroc a les meilleurs atouts
Lekjaa : « Aucune décision officielle »
Face à cette pression, Fouzi Lekjaa, président de la FRMF et du comité d’organisation du Mondial 2030, a tenu à clarifier les choses. Invité par la chaîne Al Aoula, il a été catégorique.
« La désignation stades Mondial 2030 ne se fera qu’en coordination entre les trois pays hôtes et la FIFA. Aucune décision n’a encore été prise », a-t-il tranché. Il a ajouté que les rumeurs sur le Bernabéu ne reposent sur aucune base officielle.
Désignation stades Mondial 2030 : le Maroc veut une position forte
Lekjaa a insisté sur la place centrale du Maroc dans cette organisation. Il a, en effet, mis en avant les infrastructures modernes et le projet du stade Hassan II à Benslimane, d’une capacité de 115 000 places. Sa livraison est prévue pour décembre 2027.
Ce stade monumental, en forme de tente blanche, incarne l’ambition du Royaume. Il sera intégré à un réseau de transport moderne et comprendra des zones sportives et de loisirs.
Un choix commun avec la FIFA
Pour conclure, Fouzi Lekjaa rappelle que la désignation stades Mondial 2030 reste un processus collectif. « Les comités d’organisation et la FIFA prendront les décisions ensemble. Rien n’est officiel à ce jour », affirme-t-il.
Le message est clair : pas de pression. Le Maroc reste mobilisé pour défendre ses atouts et peser dans le choix final.
