
Lions de l’Atlas : irrité par les critiques, Regragui tacle les journalistes. Regragui se lâche en conférence de presse. Sans douté irrité par les critiques après la prestation décevante des Lions de l’Atlas face au Bénin, malgré la victoire (1-0), Walid Regragui a la dent dure contre les journalistes. En conférence de presse d’après match Le sélectionneur national a moyennement apprécié une question sur la prestation décevante des Lions de l’Atlas face au Bénin malgré un effectif cinq étoiles. Avec un ton un peu hautain, Regragui a commencé par ressassé le record de victoires consécutives qu’il a réalisé avec le Onze national :
« Douze victoires consécutives. C’est une première dans l’histoire de l’équipe nationale. Et pourtant, on entend toujours la même question : « Mais contre qui avez-vous joué ? » Comme si cela suffisait à minimiser ce que l’on réalise aujourd’hui », a-t-il taclé.
Maroc – Bénin : victoire étriquée des Lions de l’Atlas
Regragui : « contre qui les anciens ont-ils joué ? »
Toujours sur un ton offensif, Regragui poursuit son speech pour ne pas dire son monologue comme quelqu’un qui veut prouver quelque chose aux autres.
« Mais posons-nous une vraie question : contre qui les anciens ont-ils joué ? Exactement contre les mêmes équipes que nous affrontons aujourd’hui. Alors pourquoi n’ont-ils jamais enchaîné autant de victoires ? Pourquoi ne parle-t-on jamais de cela ? »
Très remonté, Regragui a, ensuite, rappelé que les équipes comme le Gabon gagnait parfois le Maroc à domicile : « On nous dit que nos adversaires ne sont pas de taille. Mais il ne faut pas oublier : le Gabon nous battait parfois chez nous. Le Bénin ? Il y a quatre ou cinq ans, on faisait match nul contre eux. Quant à la Tunisie, depuis 1996, on ne l’avait jamais battue avec plus de deux buts d’écart. Et pourtant, « la Tunisie reste la Tunisie ».
Lions de l’Atlas : Regragui tacle les journalistes et appelle au respect de l’ancienne génération »
Le sélectionneur national a taclé ceux qui minimisait la qualité et le talent de l’ancienne génération : « J’entends des comparaisons sur les effectifs d’hier et d’aujourd’hui. Qui peut dire que Benatia (Bayern Munich), Dirar (Monaco), Da Costa (West Ham), Amrabat (Angleterre), Boussoufa, Taarabt, Belhanda, Zairi, Chamakh ou Safri n’étaient pas de grands joueurs ? Ces noms-là méritent le respect. Croire que le Maroc n’a eu un effectif talentueux qu’à partir de 2022 est une erreur. Aujourd’hui, on dit que j’ai une « Ferrari », une équipe bourrée de talents. Oui, c’est vrai, j’ai une Ferrari. Et j’en suis fier. Mais surtout, je gagne avec. Vous vouliez des 4-0 ? On a gagné 4-0. Vous vouliez des 5-0 ? On a gagné 5-0. Même un 7-0, on l’a fait. Alors, où est le problème ? »
Regragui se targue d’avoir attiré chez les Lions de l’Atlas Diaz, Akhoumach, Ben Seghir et autres
Regragui n’a pas manqué l’occasion de se targuer d’avoir joué un grand rôle pour convaincre plusieurs joueurs binationaux d’opter pour le Maroc. Il a cité les cas de Brahim Diaz, Ben Seghir, Akhoumach et d’autres : « Oui, l’effectif est fort aujourd’hui. Mais ce n’est pas un hasard. C’est moi qui suis allé convaincre des joueurs comme Brahim Diaz, Akhomach, Ben Seghir de rejoindre l’équipe nationale. » Il ne s’est pas arrêté-là, mais il a même dévoilé sa recette : « Pourquoi ont-ils accepté de jouer pour le Maroc ? Par amour du pays, oui. Mais surtout parce qu’ils ont vu ce que cette équipe a accompli à la Coupe du monde, atteindre une demi-finale historique. »
Regargui : » je suis aujourd’hui l’entraîneur le plus performant de l’histoire du football marocain. »
Regragui a même fait l’éloge de soit même. Il a lui-même dressé son propre bilan. Chose rarissime pour un coach. Généralement, ce genre du travail est laissé aux journalistes ou à ses paires. Mais peu importe. Regragui a trop de fierté pour laisser quelqu’un d’autres faire son bilan.
Dans ce bilan, il n’a retenu que les choses positif. Il n’a jamais fait allusion à son flagrant échec en Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire. « Cela fait trois ans que je suis en place. E trois ans, on a rajeuni l’effectif. On a atteint la demi-finale de la Coupe du monde. Un résultat que personne n’a jamais fait au Maroc ou en Afrique. On vient de réaliser 12 victoire de suite. Un record au Maroc. « , a-t-il indiqué.
Mieux encore, Regragui s’est même approprié les résultats des autres coachs des autres sélections nationales : « On a fait les JO (médaille de bronze). On a gagné des titres chez les jeunes ». Et pour mieux finir il s’est autoproclamé meilleur entraîneur de l’histoire de football marocain : « En termes de victoires, je suis le meilleur entraîneur du Maroc en termes de statistiques. On est la meilleure attaque pour le moment. Pour ceux qui disent qu’on attaque pas. On dit que je ne suis pas bon face aux blocs bas : Je pense qu’après la Coupe d’Afrique, on a joué 12 équipes blocs et on a réalisé 12 victoires. Je veux bien avoir des problèmes de blocs bas, qu’on gagne 12 matchs consécutifs. »
Une marge de progression
Après : on peut s’améliorer. On n’est pas encore près totalement. On a encore des matchs à jouer. Aujourd’hui, il n’y a pas Brahim, il n’y a pas Abde, Aguerd, Mazraoui . En septembre quand ils seront là cela veut dire que cela fait six mois qu’on n’a pas travaillé ensemble. Le Bilan est très positif. C’est ce que j’ai dis aux joueurs et au staff. Aujourd’hui, on est top 12 FIFA depuis pratiquement 2022. En général, qu’on n’est pas régulier, tu régresses dans le classement à la 20 ou 25e place. Les grands ne veulent pas jouer contre nous. On fuit personne. Le bilan depuis trois ans est le meilleur. On travaille pour la CAN. Maintenant, j’ai la responsabilité de ramener la CAN. Et je suis confiant. » Regragui se lâche en conférence de presse.
