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La saison blanche du Raja porte un nom : Adil Hala

Cinq mois de la présidence Adil Hala ont suffi à plomber le Raja : erreurs de casting, résultats catastrophiques et saison blanche historique.

La saison blanche du Raja porte un nom : Adil Hala.

La saison blanche du Raja porte un nom : Adil Hala. La saison blanche du Raja n’est pas le fruit du hasard. Elle porte un nom : Adil Hala. Élu en septembre 2024, au lendemain d’un doublé historique, Hala hérite d’un club champion et respecté. Cinq mois plus tard, il le quitte en pleine naufrage sportif. En l’espace d’une demi-saison, il a réduit à néant tout ce qui a été bâti avant lui. Le match nul (0-0) concédé dimanche (4 mai 2025) contre l’Union Touarga a définitivement ruiné les espoirs du club de décrocher une place africaine. Retour sur un passage furtive d’Adil Hala à la présidence du Raja, mais aux conséquences lourdes sur le plan sportif.

Adil Hala, une présidence aux conséquences lourdes

Certes, le club est en proie à une crise financière aiguë. Mais Hala le savait. Il ne l’a pas découvert. Il a accepté la mission en connaissance de cause. Mais au lieu d’y remédier, il a multipliait les erreurs. La première erreur : la nomination de Rusmir Cviko, à la tête du club. Un technicien qui ne connaît ni le football marocain ni la mentalité du joueur local. Résultat immédiat : deux défaites consécutives, une face à la RS Berkane, l’autre contre l’IRT. Le ton de la saison était donné. Cviko est vite limogé. Puis nomme Abdelkrim Jinani, auteur d’un sans-faute. Pourtant, Hala l’écarte brutalement pour installer Sá Pinto, au palmarès vide. Résultat : sept matchs sans victoire. Le chaos s’installe.

Son entêtement à conserver Sá Pinto malgré les résultats alerte les supporters. Il agit tard, très tard. Le 24 décembre 2024, Hala finit par limoger Pinto. Mais il persiste dans l’erreur en nommant Hafid Abdessadek. Malgré ses efforts, l’ancien joueur n’arrive pas à relancer l’équipe. La grogne monte chez les supporters. La nomination d’Hafid Abdessadek ne change rien. Les mauvais résultats s’enchaînent en Botola et en Ligue des Champions. Tout est perdu.

La saison blanche du Raja, reflet d’un mandat sans vision

Cette saison blanche du Raja est le reflet d’un mandat incohérent. Hala promet de lever l’interdiction de recrutement : il échoue. Pire, le club perd ses cadres sans les remplacer. Aucun cap, aucune anticipation, aucune gestion. Il finit par démissionner le 27 janvier 2025. Trop tard pour réparer les dégâts causés par sa présidence.

Un Raja sans cap, un public furieux

Après Hala, la présidence par intérim d’Abdellah Birouaine tente de limiter les dégâts. Trop tard. Lassad Chebbi prend les rênes techniques. Le Tunisien tente de sauver ce qui peut l’être. Mais la saison est déjà scellée. En cinq mois, Hala a transformé une équipe victorieuse en un groupe sans repères, ni âme.

La saison blanche du Raja porte un nom : Adil Hala. La saison s’achève sur un constat dur : un président mal préparé, des entraîneurs mal choisis, un vestiaire déboussolé. Et au cœur de tout cela : un public en colère qui devra prendre son mal en patience. Une année vite à oublier. Vivement la saison 2025 – 2026, mais avec une équipe dirigeante de qualité capable de relever les défis.

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