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Un boycott, mille raisons : les Ultras du WAC et du Raja s’expriment

Pas de chants. Pas de tifos. Pas d’ambiance.
Le derby de Casablanca, disputé samedi 12 avril, s’est joué sans les Ultras. Un boycott voulu, coordonné, assumé.
Les Ultras du Raja et du Wydad expliquent pourquoi.

Un boycott, mille raisons : les Ultras du WAC et du Raja s’expriment

Un boycott, mille raisons : les Ultras du WAC et du Raja s’expriment. Samedi 12 avril, les Ultras du Raja et du WAC ont décidé de boycotter le derby de Casablanca. Une décision collective, réfléchie, assumée. Pas de chants. Pas de tifos. Pas d’ambiance. Mais un message fort : Casablanca mérite mieux. Les supporters dénoncent une gestion catastrophique des travaux de rénovation du stade, une marginalisation constante et un mépris institutionnel envers leur ville, leur stade et leur passion. Ce boycott n’est pas un abandon. C’est un cri d’alarme, un acte de résistance. Voici les raisons avancées par Curva Sud et Curva Nord :

1. Stade Mohammed V : des fermetures à répétition

Les groupes dénoncent une gestion chaotique des travaux de rénovation du stade. Huit ans. Trois fermetures. Des milliards gaspillés. Résultat ? Aucune réelle amélioration. Toujours les mêmes réparations. Toujours les mêmes retards. Pendant ce temps, ailleurs, des stades neufs sortent de terre en un temps record.

2. Supporters interdits de déplacement

Depuis le début de la saison, les interdictions s’enchaînent. Déplacements restreints, décisions arbitraires.
Traitement inégal entre les villes. Ajoutons à cela les huis clos sans justification : les Ultras parlent d’un mépris manifeste.

3. Casablanca, grande oubliée

Pour eux, la capitale économique est marginalisée. Pas de nouveau stade. Pas d’infrastructures dignes.
Le seul complexe en construction ? À plus de 50 km, à Ben Slimane. Même pour les autres sports, les clubs casablancais peinent à trouver des salles disponibles.

4. Des peines lourdes contre les jeunes Ultras

Autre point de tension : des peines lourdes infligées à certains membres. 10 à 15 ans de prison, parfois sans victimes ni preuves solides. Les groupes rappellent qu’ils œuvrent pour la sensibilisation contre la violence. Mais au lieu de dialogue, ils dénoncent un acharnement aveugle.

5. Attaques médiatiques malveillantes

Certains médias accusent sans preuve. Ils stigmatisent un public qui a pourtant représenté le Maroc avec honneur. À l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Les Ultras dénoncent une campagne orchestrée pour ternir leur image.

Curva Sud-Curva Nord

6. Propos méprisants et traitement injuste

« Celui qui veut Casablanca peut y rester ». Cette phrase, prononcée par un responsable, a choqué.
Les Ultras fustigent aussi les décisions de la FRMF, de la Ligue et des commissions. Programmation biaisée, arbitrage contesté : le sentiment d’injustice est profond.

Un boycott pour réveiller les consciences

Un boycott, mille raisons : les Ultras du WAC et du Raja s’expriment. Les Ultras refusent d’être des figurants dans un décor en ruine. Ils rejettent la normalisation de la médiocrité et des dysfonctionnements. Le boycott est un message. Une alerte. Une protestation.
Ils restent passionnés, mais exigent respect, équité, et changement.

Le grand retour du derby à Casablanca… sans ferveur ni émotion

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