Le sélectionneur national, Nabil Baha, est lucide et exigeant après la qualification en quart de finale. Il veut garder ses joueurs sur le qui-vive. Son message est clair : «Le plus dur reste à venir » : Baha garde ses Lionceaux sous pression. Pour lui, les choses sérieuses commencent maintenant.
Plus haut, plus fort
Après cette phase de groupes, Nabil Baha sait que la vraie compétition commence dès les quarts de finale avec des adversaires redoutables. « En face, il y aura des adversaires plus solides que ceux de la phase de poules. On devra redoubler d’efforts. »
Baha ne minimise pas le chemin parcouru, mais il sait que les prochaines étapes exigent un niveau supérieur. Intensité, rigueur, concentration : voilà les clés pour continuer l’aventure.
Une équipe qui apprend vite
Malgré tout, le technicien marocain reste confiant. « On doit faire confiance à ces joueurs. Ils ont montré de belles choses, surtout devant. Il y a du talent et de la qualité. »
Contre la Tanzanie, c’est en deuxième période que les Lionceaux ont vraiment rugi.
« À la mi-temps, je leur ai demandé d’hausser le rythme, d’utiliser leur technique, de s’engager plus. Et ils l’ont fait. Je suis fier d’eux. »
Une victoire construite avec la tête
Le coach insiste : ce genre de match ne se gagne pas uniquement avec les pieds. « Il faut de la patience, de la persévérance. On ne peut rien lâcher jusqu’au coup de sifflet final. » Les joueurs ont su attendre leur moment. Et l’ont saisi avec efficacité.
Un respect mutuel
Côté adverse, l’entraîneur de la Tanzanie, Elieneza Nsanganzelu, n’a pas tari d’éloges sur les Marocains. « C’est une équipe très organisée, avec des joueurs doués. » Même dans la défaite, le technicien tanzanien retient l’essentiel : apprendre au contact du haut niveau.
Prochaine étape : l’Afrique du Sud
Avec 7 points, le Maroc boucle la phase de groupes en tête, devant la Zambie. Prochain défi : les quarts de finale face à l’Afrique du Sud, jeudi prochain à 20h à Mohammedia.
Le ton est donné. Nabil Baha veut des guerriers, des battants. Les Lionceaux sont prévenus : la route vers le sacre est encore longue, mais elle est ouverte. Il a complétement raison de mettre en garde ses joueurs : «Le plus dur reste à venir » : Baha garde ses Lionceaux sous pression.
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