
Dans une sortie médiatique sur les Colonnes de « Onze Mondial » , le sélectionneur national, Walid Regragui, a assuré que « la sélection du Maroc est la plus difficile à gérer au monde ». Pourquoi pense-t-il ainsi, alors que beaucoup de gens pense qu’il le coach le plus chanceux de l’histoire des Lions de l’Atlas parce qu’il a à sa disposition un effectif riche et pétri de talents ? En réalité, ce qui lui fait dire cela c’est avant tout son vécu avec le groupe. Regragui a eu à gérer des joueurs issus d’horizons différents et ayant des cultures différentes : « Nous avons des Marocains d’Espagne, de France, de Belgique, des Pays-Bas, d’Allemagne, d’Italie, et même d’Angleterre », explique-t-il. Cette double culture, dit-il, est une richesse, mais elle impose aussi une adaptation constante. Voila la raison pour laquelle Walid Regragui considère que : « la sélection du Maroc est la plus difficile à gérer au monde »
Le speech en darija
Walid Regragui qui veille sur la cohésion du groupe avant autre chose assure fait son discours en darija et ensuite il traduit certains messages. Cette manière de faire, dit-il, a pour objectif de créer un socle commun et une identité forte, en rappelant à chaque joueur qu’ils portent avant tout le maillot du Maroc, quel que soit leur pays de naissance.
Les joueurs au cœur du management
Sur sa méthode de travail, Regragui a révélé qu’il prend d’abord en considération les joueurs avant de penser au système de jeu à mettre en place : « Les joueurs passent avant le système. » , a-t-il lâché à Onze Mondial. Selon lui, il est primordial d’exploiter le potentiel des joueurs plutôt que de s’enfermer dans une vision tactique rigide. « Plus tu as de bons joueurs, plus il est facile de mettre en place un bon système », précise-t-il.
Bien gérer les égos pour avoir une longévité
Un autre défi auquel fait face l’ancien joueur de Saragosse est la gestion des égos. « Aujourd’hui, les meilleurs entraîneurs sont ceux qui savent gérer les égos sur la durée », affirme-t-il. Il compare l’évolution des joueurs à celle des nouvelles technologies : « Ils passent rapidement d’une humeur à une autre, tout comme on change de téléphone ou d’application. » Malgré ces défis, Walid Regragui considère qu’entraîner l’équipe du Maroc est « la plus belle des expériences ».
